vendredi 19 août 2011

le 20 Aout, l'intellectuel et le forgeron

 A l'occasion du 20 Aout 55, qui ne sera pas commémoré encore une fois par l'Algérie officielle, une petite mais profonde controverse sur les intellectuels s'est faite jour entre Boussayar et Med Beghdad...une occasion pour revenir sur le parallèle entre une escouade d'intellectuels organiques et le forgeron de Condé Smendou...

Mon cher Beghdad...me voilà par toi remisé dans le clan des défaitistes et des pessimistes...pourquoi pas? Ce n'est parce que je ne partage pas la même vision que toi sur les intellectuels organiques et leur role dans la société que je n'ai... pas de vision futuriste pour mon pays...il suffit d'un seul intellectuel pour faire une révolution....toi tu préfères le nombre et moi je suis pour la qualité...c'est un énorme fossé qui nous sépare....s'il fallait structurer une armée de libération et lui acheter des chars des avions, des hélico et lui offrir un bon salaire...jamais l'Algérie n'aurait combattu l'armée française....vois tu demain samedi, nous entamons le 56ème anniversaire du 20 aout 55...ce jour là, il y a exactement 55 ans, de simples fellah désarmés ont envahis par milliers la ville de Philippeville Skikda...c'était totalement désespéré et pourtant les résultats furent fulgurants....il aura suffit d'une idée simple de la part d'un forgeron de Smendou, un certain Ziroud Youcef, pour que la guerre entre dans une phase irréversible....pourtant lui n'avait pas fait d'études et n'avait aucune notion d'intellectuel....et peu de gens ont réfléchis à ses cotés...de nos jours tu me propose d'abord de produire une bonne fournée d'intellectuels si possible inorganiques et d'attendre qu'ils se décident à faire bouger les choses le plus lentement possible afin de ne pas trop déranger le peuple dormant....le 20 aout 55, j'avais 68 mois d'age et j'étais subjugué par cette foule compacte désarmée et décidée qui sortait de la foret pour aller prendre possession de la cité coloniale....depuis je sais faire la différence entre un intellectuel organique et un homme d'action....j'ai plus de respect pour le second et je m'ennuie avec le premier....malheureusement les hommes d'actions sont rarissimes et les intellectuels sont légions...ce sont les premiers qui ont battu la légion étrangère...grâce à leur détermination...et à leur courage...des intellectuels déterminés et courageux j'en cherche....et c'est là où je te rejoins, j'ai désespéré de notre université, tant elle n'est pas capable d'en fabriquer... alors attendons vaillamment la venue d'un forgeron...

2 commentaires:

  1. J'ai remarqué que l'un de mes posts sur ma remarque sur ton blog a été effacé. Et c'est la seconde que ça m'arrive sur ton mur. Est-ce l'effet du carême qui fait son effet. Peut-être l'aurais-tu fait par inadvertance. Est-ce qu'il y a une explication ? J'ai bien peur encore une fois que je ne retrouve aucune trace de ce post ni de celui-ci. Est-ce ton mur t'est-il si fidèle à ce point ? S'il n'accepte pas les réponses des amis, qu'il me l'annonce.

    RépondreSupprimer
  2. Cher Aziz Mouats, j'ai remarqué que l'un de mes posts sur ma remarque sur ton blog a été effacé. Et c'est la seconde fois que ça m'arrive sur ton mur. Pourtant je n'ai fait que défendre mes idées. Je ne sais pas si c'est inadvertance ou c'est l'effet du carême qui a fait son effet. Je souhaiterais avoir un peu plus d'éclaircissements sur cette énigme. Maintenant J'ai bien peur encore une fois que je ne retrouve aucune trace de ce post ni de celui-ci que j'ai mis. Est-ce ton mur t'est-il si fidèle à ce point ? S'il n'accepte pas les réponses des amis, qu'il me l'annonce. Heureusement que Facebook possède plus d'un tour dans les poches. Il est démocratique au sens le plus large en donnant la possibilité et les moyens à tout le monde de s'exprimer avec respect et civilité. On ne peut prôner la démocratie et utiliser des ciseaux à la face des autres lorsqu'on ne partage pas les mêmes conclusions. Avec Facebook, on ne peut s'imposer de force. Nous nous battons à coups d'idées. D'un seul petit clic, on n'en finit avec une amitié lorsqu'elle devient une souffrance. Et c'est ça le sens profond des jeunes créateurs de Facebook.
    Je te demandes poliment d'effacer mon nom du texte de ton blog si tu ne mets pas entièrement les posts de tous les autres intervenants sur le sujet. C'est juste une question de déontologie.
    Salutations amicales quand-même.

    RépondreSupprimer

20 Aout 55, les blessures sont encore béantes

  Propos sur le 20 Aout 1955 à Philippeville/Skikda  Tout a commencé par une publication de Fadhela Morsly, dont le père était à l’époqu...