La stèle oubliée de Benabdelmalek Ramdane
Erigée afin de commémorer la mort au champ d’honneur du premier membre des «22» historiques de la Guerre de libération, la stèle de Benabdelmalek Ramdane continue de narguer le temps et le bon sens. Construite il y a une trentaine d’années, son architecture, digne de l’art soviétique des années de plomb, n’est qu’un vulgaire accolement de parpaings que recouvrent avec une naïve maladresse des carrés de ce vieux granito des années 70. Située en bordure de la forêt de Belekhelouf, la construction s’offre aux curieux sans aucun charme ni aucune esthétique digne de la symbolique qu’elle est censée représenter. En effet, c’est à quelques centaines de mètres de l’endroit où est tombé au champ d’honneur, le jeudi 4 novembre 1954, le combattant Benabdelmalek Ramdane.
Il venait de boucler ses 26 ans et à l’époque, sa mort était presque passée inaperçue. En tout cas, si l’endroit n’a jamais fait l’objet de la moindre contestation, les circ…
Erigée afin de commémorer la mort au champ d’honneur du premier membre des «22» historiques de la Guerre de libération, la stèle de Benabdelmalek Ramdane continue de narguer le temps et le bon sens. Construite il y a une trentaine d’années, son architecture, digne de l’art soviétique des années de plomb, n’est qu’un vulgaire accolement de parpaings que recouvrent avec une naïve maladresse des carrés de ce vieux granito des années 70. Située en bordure de la forêt de Belekhelouf, la construction s’offre aux curieux sans aucun charme ni aucune esthétique digne de la symbolique qu’elle est censée représenter. En effet, c’est à quelques centaines de mètres de l’endroit où est tombé au champ d’honneur, le jeudi 4 novembre 1954, le combattant Benabdelmalek Ramdane.
Il venait de boucler ses 26 ans et à l’époque, sa mort était presque passée inaperçue. En tout cas, si l’endroit n’a jamais fait l’objet de la moindre contestation, les circ…