jeudi 20 mars 2014

Radiation à vie pour Sellal et consorts




Faut –il nous prendre pour des vessies et nous faire croire qu’à l’origine, la « blague » de Sellal concernant nos frères les Chaouia était destinée à un usage privée, comme vient de l’annoncer avec sa fausse candeur à trois sous troués Anis Rahmani, le ci-devant préposé à la direction d’En Nahar TV ? 

Au départ, on aurait cru à un montage grossier dont on ne cesse de nous abreuver depuis l’AVC présidentiel du 27 avril 2013. Puis très vite on se rend à la raison, grâce à ce sacré Youcef  Yousfi, dont on supputait qu’il était chargé de remplacer Sellal à la tête du gouvernement. Appelé en toute urgence au chevet de Ghardaïa la coquette  qui peine à renouer avec la sérénité….Mais il fallait déchanter très vite lorsqu’on s’aperçoit que l’avion de Yousfi avait fait de la résistance. Têtu comme un Chaoui, après avoir quitté Ghardaïa dans la précipitation, l’avion a refusé de rentrer au bercail. Faisant fi des rappels à l’ordre de l’aviation civile et de la tour de contrôle, l’avion s’est mis à dériver vers la droite, en direction de Batna. Le pauvre Yousfi, en intérimaire patenté, a beau expliquer au pilote qu’il avait des obligations familiales d’une grande urgence à  Alger, rien n’y fit. L’avion finira par atterrir à Batna où personne ne l’attendait. Pris au dépourvu, l’intérimaire chef du gouvernement aura toute les peines du monde à se trouver un seul motif sérieux à son voyage que personne n’attendait. En effet, après l’insulte « en privée » de Sellal, les fonctionnaires avaient désertés les administrations. Même Chérif Abbès, le ministre des faux moudjahidines, des pensions et des licences, en bon fils de la région, s’était trouvé quelque accent de nostalgie pour justifier un déplacement inopiné. On l’aurait à peine aperçu au niveau de la maison de la culture. Venu sans prévenir et sans ordre du jour précis, il aura lui aussi surpris son monde. De son coté, l’intérimaire de Sellal parviendra à se convaincre qu’il était venu étancher la soif des populations locales. Une sécheresse qu’il est bien le seul à avoir observée, d’autant que les neiges qui couvrent le mont Chélia continuent de fondre, alimentant de leur eau limpide les nombreux oueds de la région. 

Laver l’affront le 17 avril
Bizarre tout de même cette soif soudaine qui aura obligé le chef du gouvernement à débarquer en catastrophe à Batna. En tous cas si soif il y a, ce n’est certainement avec l’eau du Béni Haroun que Yousfi parviendra à l’étancher.  Car les Chaouia, comme la grande majorité des Algériens, ont soif de justice, de liberté, de considération et non d’orgueil ou de fierté. Ni les milliards de M3 du Béni Haroun, ni les justificatifs aussi vains que maladroits de Yousfi et d’Anis Rahmani ne parviendront à dissiper les gros nuages qui couvent au dessus des cimes des Aurès. Ici, plus que nulle part ailleurs, le sens de l’honneur se paye toujours au comptant. Et ce ne sont pas les faux fuyants, ni les reculades du clan qui laveront l’affront fait aux Chaouia et à l’ensemble du peuple algérien. Pendant 52 ans d’indépendance, nous avons ravalé nos rancœurs, séché nos larmes, pansé nos blessures, trompé notre faim, ingurgité vos balivernes et accepté de taire vos incohérences, vos incompétences et vos manquements, mais il est dit que l’insulte ne passera pas. Dire que nous étions prêts à passer l’éponge sur vos sarcasmes, vos frasques et vos rapines, juste pour ne pas voir ce pays se déliter. Non la république des janissaires ne sera pas ! Et pour que la république de Novembre naisse au printemps, il faudra bien leur donner une dernière leçon à ces rois insolents et grabataires, violeurs de la constitution et dilapideurs insatiables de nos ressources. Oui, il nous faut à jamais mettre un terme à cet outrage en allant tous mettre un bulletin de vote le 17 avril. Un bulletin de couleur rouge, comme le sang de nos martyrs d’hier et de toujours, pour leur signifier la fin de partie.

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