La rencontre qu’organise la direction de la culture et l’école des
beaux arts, fera la part belle à plusieurs artistes algériens. La manifestation
qui se déroule du 4 au 8 juin rendra un hommage à Ali Silem et au fils prodigue
de Mostaganem, le peintre Abdallah Benanteur. Ce camarade de classe de Med
Khadda, son compagnon durant les rudes années d’exil, celui qui n’est jamais
revenu sur ses pas, contrairement à son compère de l’école Jean Maire,
partagera donc les honneurs de cette seconde édition de l’art contemporain.
Mais pour que la fête soit totale, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les
moyens. En effet, ils seront plus d’une centaine de participants, dont Dalila
Morsli, Zoubir Hellal, Moussa Bourdine,
Valentina Ghanem, Karim Sergoua, Mansour Abrous, Med Sedjal, Kamel Slimani, Maamar
Guerziz, Hocine Zaourar et Nordine Saadi. Mais l’autre hommage concerne Denis
Martinez, l’enfant de Marsa El Hadjadj qui servira bien malgré lui de trame à
cette rencontre à travers 2 documentaires qui lui sont consacrés. Le premier,
de 15’, est l’œuvre de Dominique Devigne, sa compagne.
D’après Claude Hirsch, Denis Martinez représente « un modèle d'homme libre, par la cohérence de son parcours depuis sa jeunesse et l'essence de la pédagogie qu'il a mise en œuvre en 40 années d'enseignements ». Le film parle aussi du découvreur de talents qui fait partager à ses étudiants « la liberté de création hors des sentiers battus et des menaces de tous ceux qui voudraient museler ces libertés clairement affirmées dans le climat social difficile depuis l'indépendance algérienne ». Et pour conclure, le film parle de l'intervention en public, l’année dernière à Mostaganem, sur un tractopelle, avec un petit crochet par Blida, sa ville d’adoption avec un témoignage de Denis Martinez sur le travail sur son ami Bahas, musicien de la ville des roses.
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