Il y a 64 ans tombait au champ d'Honneur Lyazid MOUATS...c'était le 13 janvier 1956...
Un extrait d'un ouvrage mémoriel accompagné d'une capture d'écran prise sur
le site de la Légion Etrangère...où il est explicité les circonstances de la
mort de Lyazid....ce douloureux épisode a fait l'objet d'un film documentaire
de JP Liedo, film qui a été censuré par Khalida Toumi...et dont j'avais dénoncé
les dérives de l'auteur, qui depuis, a retrouvé sa véritable nature de sioniste
convaincu...puisqu'il a abandonné la nationalité Algérienne et qu'il vis
actuellement en Israel où il sert souvent de guide à des pseudo
intellectuels algériens...Voici un passage du livre en construction:
"Ce cruel chef de bande n’est autre que son propre oncle
maternel. Ainsi, donc, plus de 50 ans après sa mort, Lyazid continue de servir
de trophée à la première compagnie du 2ème Régiment d’étrangers parachutistes.
Ces retrouvailles inattendues vont plonger Guellal dans une profonde
méditation. La question qui lui a toujours taraudé l’esprit revient avec plus
de cruauté. Sa vie durant, Guellal évitera d‘en parler. Ce traumatisme, il
l’aura vécu dans sa chair. Très proche de son oncle Lyazid, le redoutable
maquisard, il avait assisté à son enterrement durant le rude hiver de cette
année là. Partout, la neige avait recouvert la montagne. Les routes ont été
coupées à travers tout le massif montagneux. C’est sans doute pour ça que
l’année 1955/56 restera l’hiver le plus froid du Nord Constantinois. Pour
ramener le corps de son fils, son grand père Belkacem avait du vendre deux
vaches pour soudoyer des intermédiaires afin de disposer de la dépouille de
Lyazid. Et procéder à son inhumation dans le cimetière de Djenane Djemaoun. Un
puissant fermier algérien de la région se proposa de servir d’intermédiaire.
Tombé sur les terres de sa belle famille, non loin de la carrière de Saint Antoine,
le corps avait été ramené sous bonne escorte jusqu’au village colonial. Il sera
déposé dans la morgue de la caserne. Lorsqu’il parvint enfin à obtenir les
permis de transfert et d’inhumation, Belkacem se rendit à la caserne du 2ème
REP.
Lorsqu’il se présenta chez l’officier avec ses documents, ce dernier lui
dira qu’il ne fallait pas se donner toute cette peine. C’est lui et ses soldats
qui allaient se charger du transfert du corps jusqu’à la mechta de Saf-Saf, sur
les hauteurs de Grand-Plage. Ce jour là, il pleuvait des cordes sur le massif
de Collo, la région la plus arrosée de l’Algérie. Dans le cortège funèbre,
outre une Dodge dans laquelle était posé le cercueil qu’entourait une double
rangée de légionnaires, il y avait une jeep, une traction de la PRG de
Philippeville avec le sanguinaire Roger Kadida et trois de ses agents. Dans la
jeep du Deuxième Bureau, avaient pris place Issolah et Misery, les plus proches
collaborateur d'Aussaresses. Depuis sa ferme du Béni Mélek, Roger Balestrieri
était venu avec sa camionnette. A l’arrière de la Peugeot 403 grise, avaient
pris place Yamina et Kahia, la sœur de Lyazid. C’est Yamina qui avait
longuement négocié et obtenu cette faveur auprès de Roger. Pour rien au monde,
Kahia n’aurait raté les funérailles du plus brave de ses frères. Guellal qui
avait été confié à son grand père pour faire office de berger, était présent.
Se faufilant entre les rangs des présents à la cérémonie funéraire, il avait
perçu quelques bribes de paroles échangées entre sa mère et B’chirya, la veuve
de Lyazid. Informée de la mort de son mari, elle avait bravé la montagne et la
forêt sur pas moins de cinq kilomètres pour venir assister à l’enterrement de
son époux. Elle a failli se faire arrêter par les soldats de la caserne de Zarzour.
En fait de caserne c’est une école qui devait ouvrir à la rentrée d’octobre
1955. L’insurrection du 20 aout en avait décidé autrement."
Aziz Mouats, Université de Mostaganem.
Le beau frère de Lyazid lors du tournage du documentaire, sur le lieu de l'embuscade où Lyazid a été tué |
JP Lledo lors du tournage dans la région de Fornaka |
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