Ce qui est sûr c'est que l'après Bouteflika est bel et bien entamé...combien même il s'agirait d'un petit bobo de vieux, ça laisse toujours des traces indélébiles...donc irréversibles...par contre ce qui n'est pas admissible c'est que nous soyons incapables d’être adultes...moi qui n'ai jamais porté Bouteflika dans mon cœur, mais pour des raisons objectives à savoir que sa venue a été programmée et exécutée par des officines et que ces officines sont en train de lui survivre...pourtant lui savait mieux que nous tous de quoi il héritait et vers quoi il allait nous mener...son échec qu'il partage à parts égales avec ceux qui l'ont ramenés en 1998 est patent....et il n'a rien fait pour que ça change...je disais donc, moi qui n'ai aucune raison objective de l'aimer, ni à fortiori de l'aduler, je me garderais bien du moindre début de ravissement à l'instant où il entame son ultime traversée vers l'infini....je trouve cela d'une indécence sans fond...pourquoi, mon pays et mon peuple parviennent à se réjouir des malheurs d'un vieillard? pourtant, lui et ses semblables, ceux de son clan et du clan adverse, ne sont même pas parvenus à donner un peu de hauteur à ce peuple qui fut, il y a à peine 50 ans, héroïque. Est-ce ainsi que meurent les civilisations, dans la haine de leur mourants? Dommages, en 50 ans d'une liberté arrachée au prix du sang et des larmes, une fois passé la courte embellie de l'indépendance, vite remballée par les luttes fratricides pour le pouvoir, l'Algérie n'est même pas capable de laisser partir en paix un de ses gouvernants...c'est là la plus visible preuve de l'échec. Comme je n'ai pas suffisamment d'hypocrisie et de lâcheté pour m'en remettre à Dieu, je me me garderais bien de l'implorer pour que le sort de Bouteflika soit changé, ce qui ne m'oblige nullement à venir suivre la meute de ceux qui sans retenus et sans vergogne manifestent bien trop bruyamment leur lâcheté...Déjà que le pays manque cruellement d'ambulances, ne comptez pas sur moi pour tirer dans leur funeste direction. Non, je ne participerai pas de la curie, elle est nauséabonde...
dimanche 28 avril 2013
Un peu de retenue!
Ce qui est sûr c'est que l'après Bouteflika est bel et bien entamé...combien même il s'agirait d'un petit bobo de vieux, ça laisse toujours des traces indélébiles...donc irréversibles...par contre ce qui n'est pas admissible c'est que nous soyons incapables d’être adultes...moi qui n'ai jamais porté Bouteflika dans mon cœur, mais pour des raisons objectives à savoir que sa venue a été programmée et exécutée par des officines et que ces officines sont en train de lui survivre...pourtant lui savait mieux que nous tous de quoi il héritait et vers quoi il allait nous mener...son échec qu'il partage à parts égales avec ceux qui l'ont ramenés en 1998 est patent....et il n'a rien fait pour que ça change...je disais donc, moi qui n'ai aucune raison objective de l'aimer, ni à fortiori de l'aduler, je me garderais bien du moindre début de ravissement à l'instant où il entame son ultime traversée vers l'infini....je trouve cela d'une indécence sans fond...pourquoi, mon pays et mon peuple parviennent à se réjouir des malheurs d'un vieillard? pourtant, lui et ses semblables, ceux de son clan et du clan adverse, ne sont même pas parvenus à donner un peu de hauteur à ce peuple qui fut, il y a à peine 50 ans, héroïque. Est-ce ainsi que meurent les civilisations, dans la haine de leur mourants? Dommages, en 50 ans d'une liberté arrachée au prix du sang et des larmes, une fois passé la courte embellie de l'indépendance, vite remballée par les luttes fratricides pour le pouvoir, l'Algérie n'est même pas capable de laisser partir en paix un de ses gouvernants...c'est là la plus visible preuve de l'échec. Comme je n'ai pas suffisamment d'hypocrisie et de lâcheté pour m'en remettre à Dieu, je me me garderais bien de l'implorer pour que le sort de Bouteflika soit changé, ce qui ne m'oblige nullement à venir suivre la meute de ceux qui sans retenus et sans vergogne manifestent bien trop bruyamment leur lâcheté...Déjà que le pays manque cruellement d'ambulances, ne comptez pas sur moi pour tirer dans leur funeste direction. Non, je ne participerai pas de la curie, elle est nauséabonde...
mercredi 10 avril 2013
La dépendance alimentaire a encore de beaux jours....
Je sais maintenant pourquoi j'ai été
dérouté...j'avais des choses à dire...il se trouve que j'en connais un
bout sur cette affaire de Lait, d'Elevage, de Fourrages et de Céréales...modestement,
avec d'autres, nous avons les pistes qui mènent vers la réduction de la
dépendance alimentaire...les propositions du FCE restent
généralistes...sans une réelle connaissance du travail de la terre et de
ses véritables acteurs, les fellah, on
ne fera que tourner en rond...une vache c'est sans doute la plus
complexe des machines....transformer l'herbe en lait et en viande n'est
pas une mince affaire...
Voici les résolutions du Forum des chefs d'entreprises auquel je n'ai pas pu assister pour une banale histoire d'information...en fait ceux qui invitaient n'avaient pas mon téléphone; ni mon mail, ni mon adresse mail...il suffisait pourtant de taper Aziz Mouats sur Google! Essayez! alors je me pose des questions???? n'a-t-on pas fait tout pour que je n'y assiste pas? légitime, n'est-ce pas? voici le compte rendu de la rencontre telle que rapporté par TSA...que je ne partage qu'en partie, car il reste très théorique et bien éloigné à la fois de la zootechnie et de la paysannerie....je sais qu'en mon absence Rachid Benaissa a passé une très belle journée....comme d'habitude...
Le FCE propose 28 mesures pour réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie en céréales et lait
Hamid Guemache
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) propose 28 mesures pour réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie en céréales et lait. Pour développer la production nationale de lait, l’association patronale avance six propositions avec comme objectif « d’atteindre sur une période de 7 à 10 ans, un niveau de production de 3,6 milliards de litres par an, afin de satisfaire les besoins d’une population de 40 millions d’habitants sur la base d’une consommation normative de 90 litres/habitant/an », selon un document rendu public ce lundi 8 avril par le FCE lors d’un colloque sur la sécurité alimentaire tenu à Alger. L’organisation patronale ajoute que pour atteindre cet objectif, il faut « doter le pays d’un patrimoine zootechnique de 600 000 vaches, soit le double des effectifs actuels et atteindre un rendement de 6 000 litres/vache/an, le double du rendement actuel ».
Parmi les six mesures préconisées par le FCE pour développer la filière lait figurent « la création d’un réseau d’environ 500 pépinières de génisses d’une capacité unitaire de 500 têtes afin d’assurer au moins à hauteur de 75% les besoins nécessaires en génisses en utilisant les biotechniques modernes de production », « lancer un programme d’investissement en vue de la construction, l’équipement et la modernisation d’étables industrielles d’une capacité unitaire de 100 à 500 vaches laitières », « mettre en œuvre un plan de développement de la culture de l’industrie des fourrages ».
L’Algérie produit actuellement 70 % de ses besoins en lait, a précisé lors de ce colloque le ministre de l’Agriculture Rachid Benaissa. La filière lait est l’une des plus difficiles à organiser en raison notamment de l’absence de grandes fermes de production de lait, selon des participants à ce colloque.
Des mesures pour produire 80 % des besoins nationaux de céréales
Dans les céréales, le FCE se montre très ambitieux en proposant 22 mesures avec comme objectif « d’accroître l’offre afin d’approcher la couverture sur une période de 7 à 10 ans des 75 à 80 % de besoins de 9 millions de tonnes de blé tendre et dur », contre 40 à 45 % actuellement. Parmi les mesures proposées figurent « le développement à grande échelle de la culture du blé dans les Hauts Plateaux et le Sud », « promouvoir l’intégration "agriculture/élevage" dans une vision de développement annuel de 3,2 millions de quintaux de semences certifiées », « rationaliser le financement des deux filières céréales et lait, alléger les procédures d’accès au crédit ».
Les importations de produits alimentaires ont triplé en dix ans
Dans son discours d’ouverture, le président du FCE Réda Hamiani a précisé que les importations algériennes en produits alimentaires ont triplé en dix ans. « En 2002, nous avons importé en produits alimentaires près de 3 milliards de dollars, nous importons aujourd’hui (en 2012) près de 9 milliards de dollars. Plus de 50 % de ces montants se rapportent aux céréales et au lait en poudre qui sont subventionnés par l’État », a déclaré M. Hamiani qui a ajouté que « la facture à l’importation de ces deux produits a explosé en 2008 et 2011 avec un montant pour chacune de ces deux années de plus de 5 milliards de dollars ».
La facture alimentaire de l’Algérie représente 20 % de ses importations globales, a encore déploré le patron des patrons qui met en cause notamment « la fuite aux frontières des produits subventionnés et leur détournement de leur destination initiale ».
Voici les résolutions du Forum des chefs d'entreprises auquel je n'ai pas pu assister pour une banale histoire d'information...en fait ceux qui invitaient n'avaient pas mon téléphone; ni mon mail, ni mon adresse mail...il suffisait pourtant de taper Aziz Mouats sur Google! Essayez! alors je me pose des questions???? n'a-t-on pas fait tout pour que je n'y assiste pas? légitime, n'est-ce pas? voici le compte rendu de la rencontre telle que rapporté par TSA...que je ne partage qu'en partie, car il reste très théorique et bien éloigné à la fois de la zootechnie et de la paysannerie....je sais qu'en mon absence Rachid Benaissa a passé une très belle journée....comme d'habitude...
Le FCE propose 28 mesures pour réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie en céréales et lait
Hamid Guemache
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) propose 28 mesures pour réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie en céréales et lait. Pour développer la production nationale de lait, l’association patronale avance six propositions avec comme objectif « d’atteindre sur une période de 7 à 10 ans, un niveau de production de 3,6 milliards de litres par an, afin de satisfaire les besoins d’une population de 40 millions d’habitants sur la base d’une consommation normative de 90 litres/habitant/an », selon un document rendu public ce lundi 8 avril par le FCE lors d’un colloque sur la sécurité alimentaire tenu à Alger. L’organisation patronale ajoute que pour atteindre cet objectif, il faut « doter le pays d’un patrimoine zootechnique de 600 000 vaches, soit le double des effectifs actuels et atteindre un rendement de 6 000 litres/vache/an, le double du rendement actuel ».
Parmi les six mesures préconisées par le FCE pour développer la filière lait figurent « la création d’un réseau d’environ 500 pépinières de génisses d’une capacité unitaire de 500 têtes afin d’assurer au moins à hauteur de 75% les besoins nécessaires en génisses en utilisant les biotechniques modernes de production », « lancer un programme d’investissement en vue de la construction, l’équipement et la modernisation d’étables industrielles d’une capacité unitaire de 100 à 500 vaches laitières », « mettre en œuvre un plan de développement de la culture de l’industrie des fourrages ».
L’Algérie produit actuellement 70 % de ses besoins en lait, a précisé lors de ce colloque le ministre de l’Agriculture Rachid Benaissa. La filière lait est l’une des plus difficiles à organiser en raison notamment de l’absence de grandes fermes de production de lait, selon des participants à ce colloque.
Des mesures pour produire 80 % des besoins nationaux de céréales
Dans les céréales, le FCE se montre très ambitieux en proposant 22 mesures avec comme objectif « d’accroître l’offre afin d’approcher la couverture sur une période de 7 à 10 ans des 75 à 80 % de besoins de 9 millions de tonnes de blé tendre et dur », contre 40 à 45 % actuellement. Parmi les mesures proposées figurent « le développement à grande échelle de la culture du blé dans les Hauts Plateaux et le Sud », « promouvoir l’intégration "agriculture/élevage" dans une vision de développement annuel de 3,2 millions de quintaux de semences certifiées », « rationaliser le financement des deux filières céréales et lait, alléger les procédures d’accès au crédit ».
Les importations de produits alimentaires ont triplé en dix ans
Dans son discours d’ouverture, le président du FCE Réda Hamiani a précisé que les importations algériennes en produits alimentaires ont triplé en dix ans. « En 2002, nous avons importé en produits alimentaires près de 3 milliards de dollars, nous importons aujourd’hui (en 2012) près de 9 milliards de dollars. Plus de 50 % de ces montants se rapportent aux céréales et au lait en poudre qui sont subventionnés par l’État », a déclaré M. Hamiani qui a ajouté que « la facture à l’importation de ces deux produits a explosé en 2008 et 2011 avec un montant pour chacune de ces deux années de plus de 5 milliards de dollars ».
La facture alimentaire de l’Algérie représente 20 % de ses importations globales, a encore déploré le patron des patrons qui met en cause notamment « la fuite aux frontières des produits subventionnés et leur détournement de leur destination initiale ».
samedi 6 avril 2013
Les "frères" amateurs de couleuvres
S'il fallait une autre preuve de la cupidité des "Frères" islamiques, la voici à travers l'action généreuses du "frère" président élu de l'egypte post moubarak, sous la plume incisive de Med Halli, du Soir d'Algérie....
...Les «Frères», adeptes de Janus
Par Ahmed Halli
halliahmed@hotmail.com
Au début du mois d'août dernier, l'entourage du Dr Morsi, qui venait d'être élu président de l'Égypte, avait démenti les informations faisant état d'une lettre amicale du «Raïs» à son homologue israélien. À ce moment-là, seul le fantasque et tonitruant propriétaire de la chaîne Al-Faraeen, Tewfik Okacha, avait rebondi sur le sujet. Il avait même trop rebondi puisque la réaction de la secte a été fort vive. Quelques jours plus tard, Al- Faraeen était fermée par les autorités, elle devait reparaître hier après avoir purgé sa suspension, mais elle est toujours sous la menace d'un refus de diffusion de Nilesat(1). On en serait resté là si le sort n'avait pas décidé de confondre les menteurs, jusque sur le pas de leur porte, comme dit la sentence. La semaine dernière, l'Égypte envoyait un nouvel ambassadeur en Israël, muni de ses lettres de créance, comme disent les communiqués. En fait de lettre, l'essentiel était dans la missive personnelle adressée par le président égyptien, Morsi, au président israélien, Shimon Pérès, une aubaine pour ceux qui voulaient relever la température entre les deux partenaires. Du rarement vu dans les usages protocolaires, qu'on en juge : il est question du «cher et très grand ami», à l'adresse de Shimon Pérès, à qui il est souhaité, ainsi qu'à son peuple entre les lignes, «bonheur et prospérité». La lettre dégoulinant de promesses d'avenir et d'affection, se terminant par la signature promettant une amitié fidèle de la part de son auteur. Comme il fallait s'y attendre, les Israéliens se sont empressés de rendre publique la lettre. Afin que les dénégations habituelles ne viennent pas avec des explications oiseuses sur un «nouveau complot sioniste», la lettre a été publiée par le quotidien cairote Al-Ahram, confirmant ainsi son authenticité. Ce n'est donc pas un hasard si le slogan le plus en vue, vendredi dernier, Place Tahrir(2), lors de la manifestation contre les Frères musulmans, était celui-ci : «Moubarak et Morsi, deux faces d'une même médaille.» En fait, il faut être un militant zélé et discipliné du mouvement islamiste pour en accepter les mouvements oscillatoires, et se prêter à ce double jeu. Sauf à s'être converti au culte de Janus(3), ce qui serait le comble pour un «Frère musulman», il y a tout un univers entre un mouvement qui disait, il y a peu, «Toz» à l'Égypte, nation et État, et celui qui se proclame «ami fidèle» de Shimon Pérès. Les contradictions ne font pas peur aussi : au moment où Morsi s'empressait d'envoyer un ambassadeur en Israël, avec son chaleureux message, le guide suprême de son mouvement, Mohamed Badie, appelait au djihad en Palestine. Un appel à libérer la Palestine précédé de la fermeture par l'Égypte des «Frères» de tous les tunnels servant à contourner le blocus imposé par Israël à Ghaza. Les militants du Hamas qui avaient fêté bruyamment l'arrivée au pouvoir de leurs «Frères» égyptiens commencent à s'en mordre les doigts, et ils comprennent qu'ils doivent s'adapter aux volte-face de leurs compagnons idéologiques. Ce qui devrait se faire sans grandes difficultés chez une mouvance issue de la même matrice que le parti du président Mohamed Morsi. Aujourd'hui, tous les Palestiniens qui tiraient profit des tunnels ou subsistaient grâce à eux commencent à regretter l'époque de Moubarak, qui ne fermait qu'une partie des tunnels et non la totalité. Pour mieux illustrer le jeu trouble des Frères musulmans, le quotidien du Caire, Al-Tahrir, en appelle à l'ancien président Sadate qui avait joué la carte islamiste, au prix de sa propre vie. Sadate raconte comment après avoir été sortis des prisons par les révolutionnaires de 1952, les Frères musulmans se sont attachés à réaliser uniquement leurs propres desseins. On attendait d'eux qu'ils réalisent les objectifs de la religion, mais ils se sont attachés à poursuivre les objectifs de commerçants de la religion. Ils ont joué le double jeu avec les officiers libres qui leur faisaient confiance. En apparence, ils se comportaient en alliés travaillant à réaliser des objectifs communs, mais en secret, ils travaillaient à infiltrer les rangs des officiers et des soldats, en leur faisant miroiter un avenir mirifique sous leur férule. Le quotidien Al-Quds de Londres critique, de son côté, l'initiative de Morsi, sous la plume de son directeur, le Palestinien mortellement patriote Abdelbari Attouane. Ce dernier se demande «pourquoi l'Égypte a mis tant de hâte à accepter cet échange d'ambassadeur avec Israël, alors que nombre d'ambassades égyptiennes dans le monde ne sont pas pourvues. Ça n'aurait fait aucun mal à l'Égypte et au Président Morsi s'il avait été décidé de surseoir à l'envoi d'ambassadeurs respectifs, un an ou deux, affirme l'éditorialiste». Plus sévère encore, le chroniqueur Izet Qemhaoui ne croit pas une seconde qu'il puisse y avoir une contradiction entre le guide suprême du mouvement et le président issu de ses rangs, l'un brandissant l'étendard du Djihad et l'autre celui de l'amitié. «En réalité, note-t-il, il y a et il y aura toujours un grand écart entre ledit et le non-dit chez ce groupe sunnite qui ressemble beaucoup aux groupuscules chiites dans son fonctionnement interne. Ainsi, ils appelaient à combattre Israël et ils n'agissent pas bien que les frontières leur soient ouvertes. Au contraire, ils ont mis sur pied des milices chargées d'agresser tous les opposants qui manifesteraient contre leur pouvoir, comme lors de la journée du vendredi 12 octobre.» Bien sûr, les «Frères» réclamaient aussi l'expulsion de l'ambassadeur américain, puis on a vu Mohamed Badie, le guide suprême, tomber en pâmoison devant Mme l'ambassadrice. On a entendu le même affirmer en janvier dernier que son mouvement ne soutiendrait aucun candidat à la présidentielle, et on sait ce qu'il est advenu. «Frères musulmans» ou «Frères en Janus» ? Pour moi, la question est déjà tranchée.
A. H.
halliahmed@hotmail.com
Au début du mois d'août dernier, l'entourage du Dr Morsi, qui venait d'être élu président de l'Égypte, avait démenti les informations faisant état d'une lettre amicale du «Raïs» à son homologue israélien. À ce moment-là, seul le fantasque et tonitruant propriétaire de la chaîne Al-Faraeen, Tewfik Okacha, avait rebondi sur le sujet. Il avait même trop rebondi puisque la réaction de la secte a été fort vive. Quelques jours plus tard, Al- Faraeen était fermée par les autorités, elle devait reparaître hier après avoir purgé sa suspension, mais elle est toujours sous la menace d'un refus de diffusion de Nilesat(1). On en serait resté là si le sort n'avait pas décidé de confondre les menteurs, jusque sur le pas de leur porte, comme dit la sentence. La semaine dernière, l'Égypte envoyait un nouvel ambassadeur en Israël, muni de ses lettres de créance, comme disent les communiqués. En fait de lettre, l'essentiel était dans la missive personnelle adressée par le président égyptien, Morsi, au président israélien, Shimon Pérès, une aubaine pour ceux qui voulaient relever la température entre les deux partenaires. Du rarement vu dans les usages protocolaires, qu'on en juge : il est question du «cher et très grand ami», à l'adresse de Shimon Pérès, à qui il est souhaité, ainsi qu'à son peuple entre les lignes, «bonheur et prospérité». La lettre dégoulinant de promesses d'avenir et d'affection, se terminant par la signature promettant une amitié fidèle de la part de son auteur. Comme il fallait s'y attendre, les Israéliens se sont empressés de rendre publique la lettre. Afin que les dénégations habituelles ne viennent pas avec des explications oiseuses sur un «nouveau complot sioniste», la lettre a été publiée par le quotidien cairote Al-Ahram, confirmant ainsi son authenticité. Ce n'est donc pas un hasard si le slogan le plus en vue, vendredi dernier, Place Tahrir(2), lors de la manifestation contre les Frères musulmans, était celui-ci : «Moubarak et Morsi, deux faces d'une même médaille.» En fait, il faut être un militant zélé et discipliné du mouvement islamiste pour en accepter les mouvements oscillatoires, et se prêter à ce double jeu. Sauf à s'être converti au culte de Janus(3), ce qui serait le comble pour un «Frère musulman», il y a tout un univers entre un mouvement qui disait, il y a peu, «Toz» à l'Égypte, nation et État, et celui qui se proclame «ami fidèle» de Shimon Pérès. Les contradictions ne font pas peur aussi : au moment où Morsi s'empressait d'envoyer un ambassadeur en Israël, avec son chaleureux message, le guide suprême de son mouvement, Mohamed Badie, appelait au djihad en Palestine. Un appel à libérer la Palestine précédé de la fermeture par l'Égypte des «Frères» de tous les tunnels servant à contourner le blocus imposé par Israël à Ghaza. Les militants du Hamas qui avaient fêté bruyamment l'arrivée au pouvoir de leurs «Frères» égyptiens commencent à s'en mordre les doigts, et ils comprennent qu'ils doivent s'adapter aux volte-face de leurs compagnons idéologiques. Ce qui devrait se faire sans grandes difficultés chez une mouvance issue de la même matrice que le parti du président Mohamed Morsi. Aujourd'hui, tous les Palestiniens qui tiraient profit des tunnels ou subsistaient grâce à eux commencent à regretter l'époque de Moubarak, qui ne fermait qu'une partie des tunnels et non la totalité. Pour mieux illustrer le jeu trouble des Frères musulmans, le quotidien du Caire, Al-Tahrir, en appelle à l'ancien président Sadate qui avait joué la carte islamiste, au prix de sa propre vie. Sadate raconte comment après avoir été sortis des prisons par les révolutionnaires de 1952, les Frères musulmans se sont attachés à réaliser uniquement leurs propres desseins. On attendait d'eux qu'ils réalisent les objectifs de la religion, mais ils se sont attachés à poursuivre les objectifs de commerçants de la religion. Ils ont joué le double jeu avec les officiers libres qui leur faisaient confiance. En apparence, ils se comportaient en alliés travaillant à réaliser des objectifs communs, mais en secret, ils travaillaient à infiltrer les rangs des officiers et des soldats, en leur faisant miroiter un avenir mirifique sous leur férule. Le quotidien Al-Quds de Londres critique, de son côté, l'initiative de Morsi, sous la plume de son directeur, le Palestinien mortellement patriote Abdelbari Attouane. Ce dernier se demande «pourquoi l'Égypte a mis tant de hâte à accepter cet échange d'ambassadeur avec Israël, alors que nombre d'ambassades égyptiennes dans le monde ne sont pas pourvues. Ça n'aurait fait aucun mal à l'Égypte et au Président Morsi s'il avait été décidé de surseoir à l'envoi d'ambassadeurs respectifs, un an ou deux, affirme l'éditorialiste». Plus sévère encore, le chroniqueur Izet Qemhaoui ne croit pas une seconde qu'il puisse y avoir une contradiction entre le guide suprême du mouvement et le président issu de ses rangs, l'un brandissant l'étendard du Djihad et l'autre celui de l'amitié. «En réalité, note-t-il, il y a et il y aura toujours un grand écart entre ledit et le non-dit chez ce groupe sunnite qui ressemble beaucoup aux groupuscules chiites dans son fonctionnement interne. Ainsi, ils appelaient à combattre Israël et ils n'agissent pas bien que les frontières leur soient ouvertes. Au contraire, ils ont mis sur pied des milices chargées d'agresser tous les opposants qui manifesteraient contre leur pouvoir, comme lors de la journée du vendredi 12 octobre.» Bien sûr, les «Frères» réclamaient aussi l'expulsion de l'ambassadeur américain, puis on a vu Mohamed Badie, le guide suprême, tomber en pâmoison devant Mme l'ambassadrice. On a entendu le même affirmer en janvier dernier que son mouvement ne soutiendrait aucun candidat à la présidentielle, et on sait ce qu'il est advenu. «Frères musulmans» ou «Frères en Janus» ? Pour moi, la question est déjà tranchée.
A. H.
(1) Tewfik Okacha a été blanchi la semaine dernière de l'accusation
de complot contre la vie du président Morsi, mais il lui reste à
affronter les rigueurs de Nilesat qui menace de dénoncer le contrat de
diffusion de la chaîne des «Pharaons».
(2) Les anti-frères ont appelé à manifester sous le slogan «L'Égypte n'est pas une ferme» («Izba» peut désigner aussi bien une propriété agricole qu'une villégiature campagnarde), mais des animaux sauvages ont sévi Place Tahrir. Notre consœur de France 24, Sonia Dridi, a échappé de peu au viol, qui semble être devenu l'occupation favorite d'une catégorie de mâles égyptiens.
(3) Divinité romaine à une seule tête, mais avec deux faces qui incarne les changements de direction, les sens giratoires, etc.
(2) Les anti-frères ont appelé à manifester sous le slogan «L'Égypte n'est pas une ferme» («Izba» peut désigner aussi bien une propriété agricole qu'une villégiature campagnarde), mais des animaux sauvages ont sévi Place Tahrir. Notre consœur de France 24, Sonia Dridi, a échappé de peu au viol, qui semble être devenu l'occupation favorite d'une catégorie de mâles égyptiens.
(3) Divinité romaine à une seule tête, mais avec deux faces qui incarne les changements de direction, les sens giratoires, etc.
L'ingérable abondance de l'eau
Avec la réception définitive de la station de dessalement et du système
MAO, la région de Mostaganem se trouve dans une situation plus
qu’enviable sur le plan de la disponibilité hydrique.
Désormais, avec le remplissage des barrages du Mao et de celui du
Kramis, ceci à la faveur d’une pluviométrie très favorable, la wilaya de
Mostaganem dispose de ressources suffisantes en vue de se tourner
résolument vers l’agriculture irriguée. A ce titre, on apprend que la
Direction des ressources hydriques est en train de concocter un projet
de mise en valeur des terres qui devrait concerner 25 500 hectares. Ces
terres agricoles s’étaleraient sur la plaine des Bordjia qui jouxte les
marais de la Macta, de Bouguirat et de Mostaganem ainsi que Ouled
Maallah, sur la berge droite du Cheliff, en amont du barrage de Béni
Ifren qui est la pièce cardinale du système MAO, puisque c’est de là que
sont prélevés, sur le cours du Cheliff, les 155 millions de m3 qui
alimentent le système MAO.
Cette abondance de la ressource hydrique dans la wilaya de Mostaganem risquait de devenir ingérable, surtout que rien qu’au niveau de la station de dessalement, la production contractée entre l’opérateur espagnol et la société AEC s’élève nominalement à 200 000 m3/jour. De son côté, le système MAO, grâce à la station de traitement de Sidi Laadjel, est capable de livrer à la consommation humaine pas moins de 500 000 m3/jour. D’une capacité théorique de 45 millions de m3, le barrage du Kramis, au sud d’Aâchaâcha, permet à lui seul d’alimenter sans interruption les 300 000 habitants du Dahra.
Le reste de la population de Mostaganem, soit plus de 450 000 habitants, disposerait journellement de 700 000 m3 (dessalement + Mao), sans compter les 30 000 m3 traités au niveau de la station du Chélif qui prélève en principe l’eau du Chélif et du Gargar.Par ailleurs, le réseau des puits qui s’alimentait à partir de la nappe phréatique qui s’étend sous le plateau de Mostaganem, jusqu’à la lisière des Bordjias, permettait la mobilisation quotidienne de près de 40 000 m3/jour. C’est cette abondance qui devrait faire de la région une véritable éponge pour toute l’Oranie.
D’ailleurs, une grande partie de l’eau du Mao et de la station de traitement du Chélif continue d’alimenter la métropole oranaise. Mais avec l’entrée en production imminente de la méga station de dessalement de la Macta, d’une capacité de 500 000 m3/jour, la ville d’Oran et toute sa périphérie seront totalement autonomes pour l’AEP. C’est sans doute cette perspective qui aura incité les responsables locaux à trouver d’autres débouchés pour l’eau du plateau et des barrages du Chélif et du Kramis.
A ce titre, une superficie projetée de plus de 25 000 hectares à aménager, en vue d’y pratiquer de l’agriculture irriguée, n’est pas une mince affaire. Selon des spécialistes de la mise en valeur des terres, l’un des plus grands obstacles est la distribution équitable de l’eau qui nécessite une étroite contribution des agriculteurs, dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils cultivent à outrance l’individualisme. Cet autre spécialiste de l’irrigation met l’accent sur la nécessité de déterminer un plan de culture qui aille dans le sens des besoins de la population et des spécificités agronomiques de la région.
L’université, qui va bientôt se doter d’un centre de gestion de l’eau, ne serait pas de trop dans le processus engagé par la DRH en vue d’une mise en valeur pour laquelle elle n’est malheureusement pas outillée. A ce titre, un jeune agronome pointera du doigt les multiples entraves qui empêchent les fellahs du Chélif de disposer de l’eau des retenues collinaires érigées voilà une dizaine d’années dans la région.
Cette abondance de la ressource hydrique dans la wilaya de Mostaganem risquait de devenir ingérable, surtout que rien qu’au niveau de la station de dessalement, la production contractée entre l’opérateur espagnol et la société AEC s’élève nominalement à 200 000 m3/jour. De son côté, le système MAO, grâce à la station de traitement de Sidi Laadjel, est capable de livrer à la consommation humaine pas moins de 500 000 m3/jour. D’une capacité théorique de 45 millions de m3, le barrage du Kramis, au sud d’Aâchaâcha, permet à lui seul d’alimenter sans interruption les 300 000 habitants du Dahra.
Le reste de la population de Mostaganem, soit plus de 450 000 habitants, disposerait journellement de 700 000 m3 (dessalement + Mao), sans compter les 30 000 m3 traités au niveau de la station du Chélif qui prélève en principe l’eau du Chélif et du Gargar.Par ailleurs, le réseau des puits qui s’alimentait à partir de la nappe phréatique qui s’étend sous le plateau de Mostaganem, jusqu’à la lisière des Bordjias, permettait la mobilisation quotidienne de près de 40 000 m3/jour. C’est cette abondance qui devrait faire de la région une véritable éponge pour toute l’Oranie.
D’ailleurs, une grande partie de l’eau du Mao et de la station de traitement du Chélif continue d’alimenter la métropole oranaise. Mais avec l’entrée en production imminente de la méga station de dessalement de la Macta, d’une capacité de 500 000 m3/jour, la ville d’Oran et toute sa périphérie seront totalement autonomes pour l’AEP. C’est sans doute cette perspective qui aura incité les responsables locaux à trouver d’autres débouchés pour l’eau du plateau et des barrages du Chélif et du Kramis.
A ce titre, une superficie projetée de plus de 25 000 hectares à aménager, en vue d’y pratiquer de l’agriculture irriguée, n’est pas une mince affaire. Selon des spécialistes de la mise en valeur des terres, l’un des plus grands obstacles est la distribution équitable de l’eau qui nécessite une étroite contribution des agriculteurs, dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils cultivent à outrance l’individualisme. Cet autre spécialiste de l’irrigation met l’accent sur la nécessité de déterminer un plan de culture qui aille dans le sens des besoins de la population et des spécificités agronomiques de la région.
L’université, qui va bientôt se doter d’un centre de gestion de l’eau, ne serait pas de trop dans le processus engagé par la DRH en vue d’une mise en valeur pour laquelle elle n’est malheureusement pas outillée. A ce titre, un jeune agronome pointera du doigt les multiples entraves qui empêchent les fellahs du Chélif de disposer de l’eau des retenues collinaires érigées voilà une dizaine d’années dans la région.
Mostaganem : grogne chez les armateurs de pêche
C’est la mobilisation générale chez les armateurs propriétaires de sardiniers
qui tentent encore une fois d’attirer l’attention des responsables locaux et
nationaux sur ce qu’ils qualifient de massacre irresponsable de la ressource
halieutique nationale. Ce n’est pas la première fois que des professionnels de
la pêche contre le laxisme des autorités face à l’usage de filets pélagiques à
mailles ultra fines qui raclent systématiquement les fonds marins. Détruisant
au passage les alevins et les œufs dont l’éclosion date de quelques jours,
voire de quelques semaines. Sont visés tous les chalutiers qui utilisent depuis
plusieurs années déjà, les fameux filets pélagiques qui sont par ailleurs
totalement interdits à la pêche. Mercredi dernier, ce sont pas moins de 50
armateurs qui se sont regroupés au niveau de la chambre de la pêche pour
débattre de la situation de leur activité et attirer l’attention des autorités
sur la situation alarmante du secteur de la pêche.
Dans une lettre destinée à
leur tutelle, dont une copie a été envoyée au nouveau ministre de la pêche, les
armateurs de sardiniers font part de
leurs inquiétudes sur l’avenir de la pêche et sur la situation financière des
armateurs de sardiniers. Ils stigmatisent certains pêcheurs qui utilisent des filets à cordes, soulignant
que ce type de matériel est interdit
dans l’union européenne, car ajoutent-ils, ces filets ratissent tout ce qu’il y a dans la mer, empêchant ainsi le
développement des espèces marines. Les signataires de la lettre dénoncent
les pratiques néfastes et
dévastatrices des chalutiers qui ratissent les zones d’exclusion telles que
définies par l’Etat, insistant sur ses conséquences sur l’état actuel de la pêche, ainsi que sur la rareté et
sur la cherté du poisson. Ils soulignent en outre que ce ralentissement
de l’activité se répercute sur la santé financière des armateurs qui ne peuvent
de ce fait payer les assurances ni assurer l’entretien et le renouvellement du
matériel. Nombreux sont ceux qui, à la suite de la diminution drastique des
captures se retrouvent pris en otage par les frais inhérents à leur activité
régulière mais également par le remboursement des échéances auprès des banques.
En effet, mis à part quelques cas particuliers, la plupart des armateurs ayant
contracté crédits dans le cadre de la relance de cette activité, ne parviennent
plus à honorer les échéances. Ils expliquent cette situation par la baisse des
captures dont il attribuent l’origine aux pratiques néfastes de l’autre partie
des armateurs qui ne cessent d’utiliser des filets qui ne laissent aucune
chance de renouvellement.
A l’appui de leur démonstration, nos interlocuteurs
montrent une bouillie ramenée selon eux depuis un chalutier, bouillie dans
laquelle il est aisé de constater qu’elle se compose quasi exclusivement
d’alevins et de juvéniles de sardines franchement reconnaissables, dont l’âge
ne dépasserait pas les 10 jours. Ceci nous a été corroboré par un spécialiste en
biologie marine qui rappelle que les mois de mars et d’avril correspondent bien
à la période reproduction des espèces pélagiques en général et des sardines en
particulier. Pour lui, il ne fait aucun doute que le lot appartient de par
l’âge des captures et sa fraicheur, à un prélèvement dans les zones de
reproductions côtières, sensées être protégées par la loi.
Il se trouve, comme le soulignera le chevronné
Hadj Habib, un patron de pêche très écouté et très respecté, que l’activité des
sardiniers équipés de filet senne n’a aucune incidence sur les alevins du fait
de la largeur de la maille qui ne retient que les poissons adultes,
contrairement au filet à cordes qui en raclant les fonds marins, ne laissent
passer que le sable. Pour lui, il est normal que l’utilisation de ce type de
filet entraine une diminution sensible et irréversible de la ressource.
Retraité, il note non sans amertume que « l’activité court à sa perte », renvoyant dos à dos « l’insouciance dramatique de ceux qui
utilisent ces filets destructeurs et le laxisme troublant de l’administration
qui laisse faire ».
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