Après une longue escapade indépendante de sa volonté« Boussayar » revient avec le même état d’esprit, la même verve, le même dynamisme et la même franchise qui l’a vu naitre. C’était le 6 décembre 2006, dans les colonnes d’El Watan, quotidien indépendant. C’était à l’occasion de la parution, pour la première fois d’une page locale hebdomadaire intitulée « Mostaganem Info ». Pour bien comprendre l’esprit dans lequel cette chronique locale avait été proposée au lectorat de Mostaganem et de sa région, en voici la version originale :
« Boussayar »Enfin !
L’une des plus grandes villes d’Algérie aura, tous les mercredis, grâce à « El Watan », une page pour elle toute seule. C’est une consécration pour cette Citadelle de la culture. C’est également un défi pour ces femmes et ces hommes qui ont fait le choix de vivre dans cette belle région aux multiples facettes. Notre ambition est de faire de cet espace un lieu de convivialité et de vérité. Ce sera également un lieu de débats francs et responsables, à la mesure des défis du développement économique et social auquel aspirent toutes les contrées, depuis les piémonts du Dahra jusqu’à la plaine des Bordjias. Une seule règle : « le soleil ne peut être caché par un tamis ». On la doit au plus illustre de nos ancêtres : Sidi Lakhdar Benkhlouf*. Ce sera « Boussayar ». Une fois par semaine, cette chronique sera une invite à la réflexion. En toute objectivité….bien entendu !
* : L. Benkhlouf, l’un des plus célèbres poètes du Maghreb central (XIV –XVI siècle) décède à l’age de 125 ans, est originaire de la région côtière du Dahra. Dans l’un de ses poèmes très apprécié par les amateurs de Chaâbi il énonce :
«Ech Chems ma Ydarag’ha Boussayar» (un tamis ne peut cacher le soleil).
C’est cette maxime qui aura servis de référentiel à cette chronique qui durera à peine 18 mois ! Juste le temps de faire paraître une soixantaine de numéros. Autant le dire de suite, je ne m’en suis jamais remis ! Car pour moi, la chronique est certainement la formule la plus complexe et la plus élaborée du journalisme. Comme une photo, elle permet de fixer l’instant par la dérision. C’est ce à quoi je voudrais me consacrer. Bien évidemment, ce blog proposera un autre traitement de l’actualité nationale et internationale, mais également régionale et locale. Il y aura évidemment toute l’actualité scientifique, notamment les dernières découvertes dans le domaine de l’agriculture, de la médecine et du développement humain. L’histoire de l’humanité en général et de l’Algérie en particulier, avec l’incontournable guerre d’Algérie qui mit fin à 132 ans de colonisation, sans pour autant parvenir à construire un pays à qui il ne manque rien pour retrouver sa grandeur passé, mais qui peine à se frayer un sentier vers le bien être. Large programme, mais qui ne me rebute point. Enfin, il y aura de la place, beaucoup de place pour célébrer l’amitié entre les hommes. Avec comme unique soucis : utiliser sans modération l’humour et la bonne humeur.
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