mercredi 10 avril 2013

La dépendance alimentaire a encore de beaux jours....

Je sais maintenant pourquoi j'ai été dérouté...j'avais des choses à dire...il se trouve que j'en connais un bout sur cette affaire de Lait, d'Elevage, de Fourrages et de Céréales...modestement, avec d'autres, nous avons les pistes qui mènent vers la réduction de la dépendance alimentaire...les propositions du FCE restent généralistes...sans une réelle connaissance du travail de la terre et de ses véritables acteurs, les fellah, on ne fera que tourner en rond...une vache c'est sans doute la plus complexe des machines....transformer l'herbe en lait et en viande n'est pas une mince affaire...
Voici les résolutions du Forum des chefs d'entreprises auquel je n'ai pas pu assister pour une banale histoire d'information...en fait ceux qui invitaient n'avaient pas mon téléphone; ni mon mail, ni mon adresse mail...il suffisait pourtant de taper Aziz Mouats sur Google! Essayez! alors je me pose des questions???? n'a-t-on pas fait tout pour que je n'y assiste pas? légitime, n'est-ce pas? voici le compte rendu de la rencontre telle que rapporté par TSA...que je ne partage qu'en partie, car il reste très théorique et bien éloigné à la fois de la zootechnie et de la paysannerie....je sais qu'en mon absence Rachid Benaissa a passé une très belle journée....comme d'habitude...


Le FCE propose 28 mesures pour réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie en céréales et lait
Hamid Guemache
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) propose 28 mesures pour réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie en céréales et lait. Pour développer la production nationale de lait, l’association patronale avance six propositions avec comme objectif « d’atteindre sur une période de 7 à 10 ans, un niveau de production de 3,6 milliards de litres par an, afin de satisfaire les besoins d’une population de 40 millions d’habitants sur la base d’une consommation normative de 90 litres/habitant/an », selon un document rendu public ce lundi 8 avril par le FCE lors d’un colloque sur la sécurité alimentaire tenu à Alger. L’organisation patronale ajoute que pour atteindre cet objectif, il faut « doter le pays d’un patrimoine zootechnique de 600 000 vaches, soit le double des effectifs actuels et atteindre un rendement de 6 000 litres/vache/an, le double du rendement actuel ».
Parmi les six mesures préconisées par le FCE pour développer la filière lait figurent « la création d’un réseau d’environ 500 pépinières de génisses d’une capacité unitaire de 500 têtes afin d’assurer au moins à hauteur de 75% les besoins nécessaires en génisses en utilisant les biotechniques modernes de production », « lancer un programme d’investissement en vue de la construction, l’équipement et la modernisation d’étables industrielles d’une capacité unitaire de 100 à 500 vaches laitières », « mettre en œuvre un plan de développement de la culture de l’industrie des fourrages ».

L’Algérie produit actuellement 70 % de ses besoins en lait, a précisé lors de ce colloque le ministre de l’Agriculture Rachid Benaissa. La filière lait est l’une des plus difficiles à organiser en raison notamment de l’absence de grandes fermes de production de lait, selon des participants à ce colloque.

Des mesures pour produire 80 % des besoins nationaux de céréales

Dans les céréales, le FCE se montre très ambitieux en proposant 22 mesures avec comme objectif « d’accroître l’offre afin d’approcher la couverture sur une période de 7 à 10 ans des 75 à 80 % de besoins de 9 millions de tonnes de blé tendre et dur », contre 40 à 45 % actuellement. Parmi les mesures proposées figurent « le développement à grande échelle de la culture du blé dans les Hauts Plateaux et le Sud », « promouvoir l’intégration "agriculture/élevage" dans une vision de développement annuel de 3,2 millions de quintaux de semences certifiées », « rationaliser le financement des deux filières céréales et lait, alléger les procédures d’accès au crédit ».

Les importations de produits alimentaires ont triplé en dix ans

Dans son discours d’ouverture, le président du FCE Réda Hamiani a précisé que les importations algériennes en produits alimentaires ont triplé en dix ans. « En 2002, nous avons importé en produits alimentaires près de 3 milliards de dollars, nous importons aujourd’hui (en 2012) près de 9 milliards de dollars. Plus de 50 % de ces montants se rapportent aux céréales et au lait en poudre qui sont subventionnés par l’État », a déclaré M. Hamiani qui a ajouté que « la facture à l’importation de ces deux produits a explosé en 2008 et 2011 avec un montant pour chacune de ces deux années de plus de 5 milliards de dollars ».

La facture alimentaire de l’Algérie représente 20 % de ses importations globales, a encore déploré le patron des patrons qui met en cause notamment « la fuite aux frontières des produits subventionnés et leur détournement de leur destination initiale ».

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