vendredi 6 juillet 2012

Le bonheur est dans la patate

A ma grande satisfaction, Farida Tilikete, la force tranquille de l'Oranie...et plus si affinités...est devenue AGRONOME...et quelle AGRONOME...un véritable génie qui défend mieux que bcp d'autres, dont c'est le métier, le développement de l'agriculture...et la transformation du pétrole noir en pétrole vert...désormais, elle fait partie de la famille...et c'est tout à fait à notre honneur...bienvenue là où ça fait mal...sauf que pour la Spunta...il n'y a pas de bonheur sans les frites...la patate est le meilleur allié du système...quand la Spunta va, tout va...bien... voici une chronique de Farida Tilikete pour feter le 50ème anniversaire de l'indépendance algérienne...ou plutôt de la dépendance...


L’Algérie, un pays heureux ?
L’Algérie a été consacré le pays le plus heureux d’Afrique, et par conséquent, l’Algérien, le citoyen le plus heureux d’Afrique ! Une révélation d’un site d’information en ligne qui ne laisse pas indifférent, et c’est le moins que l’on puisse dire. HEUREUX ? Nous ? Faudrait vraiment que l’on soit des imbéciles. Mais alors, ce serait comment si l’on était malheureux ...? Eh bien, juste pareil mais le pétrole en moins. 
Cette manne qui a perverti les décideurs et qui a, par ricochet, abruti le peuple. Difficilement imaginable l’Algérie sans pétrole. Carrément flippant. Si en plus de toutes les frustrations quotidiennes liées aux mentalités, aux incompétences, à l’analphabétisme, à la médiocrité, aux complexes et aux turpitudes de nos compatriotes il faille encore mourir de faim car on ne peut plus importer ces milliers de tonnes de blé ni ces millions de carcasses de buffles d’Inde à chaque ramadhan et encore moins tous ces fruits exotiques du Brésil…Ce serait malheureux, et c’est le cas de le dire. Sans le pétrole, l’Algérien serait non seulement sale, méchant, inculte, arrogant, fainéant, corrompu et corruptible, indiscipliné, extrémiste, comme il l’est actuellement mais en plus et par-dessus tout, il serait affamé. Et, comme un ventre affamé ne fait point de politique, heureux sera le gouvernement qui viendra lorsque la mamelle sera asséchée. Un sac vide ne tient pas debout. D’ailleurs, imaginer notre pays sans la rente et les vieux rentiers bedonnants, n’est pas le pire des scenarii qui puissent nous arriver, loin de là. 

Car, ce jour là, peut-être que nous retrousserons vraiment nos manches et que nous travaillerons, enfin. Ce jour là, on recommencera à labourer nos champs en se disant que le trésor est entre chaque sillon, on recommencera à y semer autre chose que de la « Spunta » et à y veiller comme à la prunelle de notre unique œil myope. On se lèvera tôt convaincus que la journée nous appartient, et l’espoir aussi. Certes, les cœurs bâteront plus ou moins vite au rythme des saisons et des pluies, certes, on connaîtra des périodes de vaches maigres selon les moissons, mais, on aura acquis de nouvelles valeurs. Ce jour là, le labeur connaîtra toute sa dimension et la compétitivité suivra forcément. Le meilleur survivra et le médiocre disparaîtra. 

Les Algériens deviendront inventifs, malgré eux. Polis, aimables, serviables, souriants et disciplinés. Ils deviendront dociles, par instinct de survie aussi… Si les puits disparaissaient…Mais, aujourd’hui, l’Algérie est le pays le plus heureux d’Afrique, « écologiquement » parlant, c’est ce qu’il fallait lire. La précision est de rigueur. En attendant, respirons, c’est encore ce qu’il ya de mieux chez nous, EL HWA WEL RIH (l’air et le vent).
Farida TILIKETE

4 commentaires:

  1. Merci Farid Tiliket pour cet enième rappel, les plus heureux d'afrique, ils se sont trompés de cibles, et dire que nos décideurs ont pris çà tout à leur avantage, aveugles qu'ils sont Allah Yahdihoum et encore mieux Yedihoum

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  2. Il s'agit de Farida Tilikete...que vous apprécierez j'en suis convaincu...une plume Voltairienne et une verve Rabelaisienne...du pur jus...

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  3. faute de frappe cher Aziz, tout excusé j'espère, En effet FARIDA TILIKETE

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  4. si je devais mettre un visage sur la lumière, elle aurait indiscutablement celui madame Tilikete.

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