| Dans les pays du tiers monde, l'agriculture est sous la dépendance directe de quelques multinationales qui lui fournisse à la fois les pesticides et les semences. Qui sont dans une large majorité des variétés hybrides, donc quasiment incapable de donner des graines semencières. Ce qui entraine une dépendance vis à vis des compagnies qui peuvent faire la pluie et le beau temps. Très souvent, ces semences s'imposent au détriment d'autres variétés, souvent moins performantes, mais dont certaines potentialités peuvent sauver des mauvaises années. Résistance à la verse, résistance à la sécheresse, résistance à certaines maladies et parasites, facilité de conservation, cycle cultural plus court, moindre besoins en engrais chimiques, autant de caractéristiques qui peuvent s'avérer très utile pour assurer une relative sécurité alimentaire. Ici, l'exemple d'une entreprise Mexicaine spécialisées dans la production de semences de maïs. La filière semences : produire de meilleures semences pour les petits agriculteurs | 
| Source: CIMMYT (16 juillet 2012) | 
| Auteur: s/o | 
| Cet  article met en exergue le rôle des petites et moyennes entreprises  semencières, en particulier le lien crucial qu’ils établissent entre les  agriculteurs et les chercheurs qui mettent au point de meilleures  cultures. L’une d’elles est l’entreprise Bidasem, basée dans les plaines  centrales du Mexique. Elle vend environ 10 000 sacs de 22,5 kilogrammes  de maïs par an. Sa directrice générale María Esther Rivas indique : «  Notre objectif est de fournir aux agriculteurs des semences de qualité à  des prix accessibles, et adaptées aux conditions locales de Bajío.  Lorsque les agriculteurs obtiennent les rendements dont ils ont besoin,  c’est une grande satisfaction ». Rivas est en partenariat avec le Centre  international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) dans ses  efforts pour fournir les meilleures semences à ses clients. Comme c’est  le cas dans de nombreux pays en développement, la plupart des  agriculteurs du Mexique ne plantent pas les semences les meilleures que  l’on puisse trouver. Le maïs planté est en grande majorité des variétés  traditionnelles à rendements relativement faibles. La disponibilité de  semences améliorées est souvent un facteur limitatif, et c’est la raison  pour laquelle les petites entreprises semencières régionales sont les  mieux placées pour atteindre les marchés locaux et les petits  agriculteurs. Il n’en demeure pas moins que l’on peut facilement se  demander pourquoi les petites entreprises semencières sont vraiment  nécessaires, compte tenu des variétés traditionnelles et de l’efficacité  des entreprises semencières transnationales. Mme Rivas déclare : « Nous  cherchons différentes niches. Nos matériels ne sont peut-être pas très  attrayants, ni aussi uniformes que d’autres, mais ils sont vraiment  résistants. Ils supportent bien la sécheresse et quand il y a un  problème de pluies excessives, ils restent debout et peuvent toujours  donner de bons rendements ». Les petites entreprises comme Bidasem  cherchent également à produire des semences adaptées aux  microenvironnements régionaux, et avec le changement climatique, de  nombreuses variétés autrefois parfaitement adaptées doivent à présent  lutter pour survivre. Les petites entreprises semencières peuvent  toucher les agriculteurs pauvres et leur procurer des variétés qui  donnent des rendements plus élevés et fiables, améliorant ainsi  fortement leur sécurité alimentaire et leurs revenus. pour en savoir plus l'article en Anglais sur le sute dy Cymmitplus: | 
vendredi 20 juillet 2012
L'autre filière Mexicaine pour contrer Monsanto
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