Quel bonheur, quelle délivrance, quel soulagement, quelle leçon! Face à un peuple fier et décidé, aucun dictateur ne peut surprendre
il peut juste se surprendre. Le voir comme un harrag de luxe se faire balader d'aéroport en aéroport, d'espace aérien en espace aérien, la petite et fière Malte qui ouvre le bal des refus fermes, la grande France de Sarko qui continue de patauger dans la gadoue d'un système néocolonial et capitaliste finissant et le salaud de Benali qui finit par se poser en Sardaigne, grâce à la bienveillance du sinistre Berlusconi. Une fin inespérée d'éloquente déchéance. Avis aux amateurs et le monde arabe n'en manque pas, hélas, mille fois hélas. La leçon Tunisienne, fraiche, juvénile, courageuse, autonome devra être méditée à travers l'ensemble des pays où règne l'illégitimité, la corruption, la terreur et la peur de l'intégrisme. La Tunisie vient de nous administrer la leçon qu'une transition démocratique et populaire, -tiens ça rappelle quelque chose pour l'Algérien que je suis- n'est pas un luxe, encore moins une hérésie. Si hier j'ai veillé jusqu'à 4 heures du matin à l'écoute de la Tunisie, cette nuit durant laquelle je fête mon anniversaire, je tiens à le crier très fort: cela fait 55 ans que je n'ai pas autant pleuré de joie. Hier, jeudi, je demandais à des collègues universitaires et à des étudiants s'ils connaissaient l'auteur de ce poème " Ida Echa3bou yaoumen arrada el hayette"...et son fameux refrains " namoutou, namoutou oua yahya el watan" ( traduction: si un peuple décide un jour de vivre, le destin ne peut que l'approuver" " Mourrons, mourrons pour que vive la patrie". Comme aucun de mes interlocuteurs n'avait reconnu l"hymne national Tunisien du jeune poète Abou El Kacem Ech chabbi, mort à 28 ans, toutes les télévisions du monde l'auront passé en boucle, chantée en chœur par les millions de Tunisiens! Terrible coïncidence, jamais la patrie de Chabbi n'a été aussi bien en harmonie avec son hymne national et son terrible poète. Désormais, lorsque quelque part dans le monde l'hymne national Tunisien sera exécuté, nul doute qu'il sera écouté dans un recueillement sincère et respectueux eut égard aux 100 martyrs qui viennent de tomber pour la démocratie. Gloire à nos martyrs.
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Personnellement je suis très fier, très content et entièrement réjoui de ce peuple qui a surpris le monde entier et a su finalement comment défendre ses droits, une leçon influente,un thème doctoral, le peuple tunisien a surpris Ben Ali et la régente de Carthage, ce peuple a surpris la surprise, peut être même qu'il s'est surpris lui même mais il n'a jamais surpris l'histoire car cette dernière sais que (comme vous l'avez déjà indiquer):"si un peuple décide un jour de vivre, le destin ne peut que l'approuver" .
RépondreSupprimerEspérant le bien pour notre pays, incitant le, réalisant le.
Un jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd'hui voilà l'illusion (Voltaire).
"votre étudiant" :AMALOU Amirouche